Quand l’activité sportive vire à l’obsession, on parle de bigorexie pour la dépendance au sport. Le sport, lorsqu’il devient une drogue, peut causer des risques sur la santé et quand il y a des abus, il y a danger. Faire du sport, c’est bénéfique pour la santé, mais le sport à outrance peut avoir de sérieuses conséquences chez les plus fragiles.
La bigorexie, pour les accros au sport
On parle souvent des personnes qui ne pratiquent pas d’activité sportive et assez rarement de ceux dont le sport est devenu une véritable addiction.
Et pourtant, les effets peuvent être dévastateurs pour les plus vulnérables : isolement, conflit, dangers sur la santé …
La dépendance au sport s’installe quand l’activité sportive est quotidienne, pratiquée plusieurs fois par jour, qu’elle occupe une place bien plus qu’importante sur le reste de la vie, combler un manque et surtout quand elle engendre un stress non justifié.
La biogerie est toutefois un terme à nuancer car il désignait à l’origine, les hommes et majoritairement les culturistes cherchant à se muscler au maximum, à l’excès.
Pourquoi devient-on potentiellement accro ?
Les causes sont variées avec par exemple la recherche de la minceur véhiculée dans les médias, l’envie de dépassement de soi-même, la pression sociale, la volonté de rester jeune et mince. Certaines personnes seront plus à même d’être exposées et touchées par les causes énoncées.
La bigorexie concerne le plus souvent les hommes que les femmes et les sportifs amateurs que les professionnels. Les sportifs de haut niveau sont plus encadrés que les amateurs et bénéficient aussi d’un suivi psychologique. Si vous faites plus de 8 heures de sport par semaine, vous êtes davantage exposé à la dépendance au sport.
Les risques de la dépendance au sport
Être accro au sport peut être dangereux pour la santé. La personne est exposée à des risques sur le squelette, l’alimentation pouvant même déboucher sur l’anorexie mentale. Les blessures et la fatigue sont également fréquentes.
Les signes révélateurs de l’addiction
Avoir comme passion le sport, c’est bien, mais il ne faut toutefois pas dépasser la limite à savoir la rupture qui vient bouleverser la vie quotidienne et la santé. Stress, désocialisation, frustration, manque en cas d’arrêt ou diminution du sport, refus d’écouter son corps, troubles alimentaires sont autant de signes alarmants.
Pour sortir de la bigorexie, l’idéal est de consulter un psy ou un médecin spécialisé dans les addictions. Encore faut-il que la personne soit consciente de son addiction et non dans le déni.